Togo : le pays de Faure Gnassingbé, une référence en matière de gestion économique selon la Banque Mondiale
Les réformes opérées par le pays de Faure Gnassingbé (Togo) ces dernières années sont en train de positionner le pays sur l’échiquier des pays de référence en matière de gestion économique. C’est du moins ce que souligne un dernier rapport de la Banque Mondiale.
La Banque Mondiale vient de publier les résultats de son rapport annuel sur l’évaluation des politiques et institutions nationales en Afrique (CPIA 2020). De ce rapport, il ressort que le Togo continue d’enregistrer des progrès en matière de gestion de la politique socio-économique.
Concrètement, selon ce rapport, le Togo obtient un score de 3,3 points (+0,1), confirmant les notes positives enregistrées en 2017 et 2018. C’est d’ailleurs le seul pays dont la note a augmenté cette année, alors qu’elle a diminué dans 06 pays.
Ces notes de la CPIA servent, selon la BM, à déterminer depuis 1980 l’allocation des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA), en faveur des pays les plus pauvres. Elles permettent également de suivre les progrès des économies africaines et de les comparer à ceux des autres pays de l’IDA. C’est une des trois filiales de la Banque Mondiale qui octroie des crédits aux pays pauvres.
Togo, le pays de Faure Gnassingbé, le bon exemple
La note du Togo s’élève bien au-dessus de la moyenne régionale. Cette performance « reflète des avancées dans un ensemble de domaines », selon la Banque Mondiale. L’institution financière mondiale attribue cette prouesse aux réformes opérées à tour de bras par le gouvernement.
En effet, depuis quelques années, le pays a lancé un vaste chantier de réformes. On peut mentionner, entre autres, l’élargissement de l’assiette fiscale, le nouveau code des impôts, la création d’un compte unique dédié au paiement de la TVA, la généralisation du taux légal de TVA à 18 %.
Un système unique d’identification des contribuables a, également, été instauré ainsi que des téléprocédures. Les réformes ont, en outre, permis la modernisation de services cadastraux, l’harmonisation des bases de données douanières et fiscales nationales, etc.
« Ces mesures ont permis de réduire de 57 heures le temps nécessaire pour se conformer aux obligations fiscales, de diminuer les exonérations fiscales de 3,5 à 1,8 % du produit intérieur brut (PIB) et d’augmenter le nombre de contribuables de 23,6 % », a noté le rapport.
Autres réformes notables
La note globale du pays est justifiée par la qualité budgétaire et financière ou encore l’égalité des sexes. Seul le pays de Faure Gnassingbé a enregistré en 2019 une augmentation de la note (grâce notamment aux nouvelles dispositions du code foncier qui garantit l’égalité des droits de propriété entre hommes et femmes), selon le document publié par la Banque Mondiale.
Ce sont ces prouesses qui ont permis au pays de Faure Gnassingbé de renouer ses liens avec les institutions de Bretton Woods. Le pays a obtenu 40 places de plus, lors du dernier classement du Doing Business, comme rappelé dans le rapport que vient de publier la Banque Mondiale.