Le vendredi 23 février 2024, a eu lieu à la résidence Cendrillon à Koudougou, le lancement
officiel des Ateliers Sankaristes. Lesquels font référence à des sessions de formation, de
discussion ou d’éducation basées sur les idéaux et la philosophie de Thomas Sankara,
l’ancien président du Burkina Faso.
C’est à l’occasion d’une conférence de presse conduite par le Commissaire Général, Hassane
BATIONO, que les Ateliers Sankaristes ont été lancés dans la « cité du cavalier rouge »,
capitale de la région du Centre-ouest. Les professionnels des médias locaux, nationaux et
internationaux ont été entretenus sur les objectifs et le chronogramme des activités inscrites à
l’ordre de ces Ateliers qui se dérouleront dans trois villes. Il s’agit de Koudougou,
Ouagadougou et Bobo Dioulasso.
Des Ateliers Sankaristes pour un éveil de conscience
Pour M. BATIONO, « les Ateliers Sankaristes consistent à propager l’idéologie de Thomas
Sankara. Vous savez qu’après plus de 30 ans, Thomas Sankara continue de faire rêver la
jeunesse africaine. Cette jeunesse qui a soif de souveraineté et qui n’arrive pas du tout à
comprendre pourquoi les ressources naturelles ne profitent pas aux populations africaines ».
De son côté, le président de l’association Les Jeunes patriotes, point focal des Ateliers
Sankaristes à Koudougou, Issoufou BANDAOGO, a réaffirmé l’engagement de la jeunesse de
Koudougou à soutenir et à s’approprier l’idéologie du père de la révolution burkinabé. L’esprit
des Ateliers Sankaristes est d’outiller et de mettre en place un cadre de discussion sur les sujets
d’actualité.
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Protection de la souveraineté
« On ne voudrait plus jamais qu’un pays occidental vienne en Afrique exploiter les
ressources naturelles pour aller entretenir le quotidien social de ces citoyens et laisserl’Afrique, particulièrement le Burkina, dans la misère », a indiqué le Commissaire BATIONO.
Aussi, en ce qui concerne la promotion de l’héritage de Thomas Sankara. Il a souligné que
depuis un moment donné, les Sankaristes ont du mal à coordonner leurs actions. Ils n’ont pas
un projet commun et se laissent diviser par les politiciens. Donc, « l’héritage de Thomas
Sankara, c’est vraiment faire en sorte que tout ce qu’il a prôné, soit convoqué et contextualisé
dans le présent en vue de préparer un avenir radieux pour les nouvelles générations ».
Rappelons que les Ateliers Sankaristes se plancheront ce samedi 24 février à Koudougou sur
« La promotion et protection de la souveraineté des ressources naturelles du Burkina Faso ».
A l’issue des trois rencontres, un document bilan prenant en compte les suggestions de cette
jeunesse rencontrée à Koudougou, à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso sera mis à la
disposition des autorités dans l’optique d’orienter le processus de développement du Burkina
Faso, surtout la question de la souveraineté, du numérique et de l’emploi des jeunes.
Sandrine A.