Malgré les actions répétées de lutte du gouvernement contre le terrorisme au Burkina Faso, les djihadistes se montrent de plus en plus virulents. Les attaques sur les civils de même que sur les militaires deviennent légion. Le pays a encore ces derniers jours été le théâtre de nouvelles attaques.
Pour en venir à bout de ce phénomène une fois pour toute, le gouvernement convie à un « sursaut national ». Par la voix de son ministre de la Défense Aimé Barthélemy Simploré, les forces armées nationales, sont appelées à réagir de façon ferme.
Des attaques récurrentes
Depuis quelques années déjà, les burkinabé sont en proie avec l’insécurité. Elles sont donc obligées de vivre constamment dans la peur. Les interventions multiples des forces armées n’ont pas permis d’anéantir les djihadistes. Conséquences, les assauts se multiplient. En seulement six jours, les djihadistes ont encore frappé fort.
Pour preuve, dans la région de la Boucle du Mouhoun le 9 août, 12 autres membres de l’armée de terre et du Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention (Garsi, gendarmerie), ont été tués dans une embuscade. Près de la frontière ivoirienne, trois soldats ont également trouvé la mort.
Les récentes attaques du dimanche et lundi 1 novembre 2021 contre les civils et policiers témoignent elles aussi de l’ampleur du terrorisme au Burkina Faso. Alors il est impératif pour les autorités de réagir au mieux et de façon décisive pour préserver la vie de leurs populations.
Une mobilisation générale contre le terrorisme au Burkina
Selon, Aimé Barthélemy Simploré, le ministre burkinabè de la Défense, le peuple entier doit se lever comme un seul homme contre le terrorisme au Burkina. « Il est temps, tous ensemble, d’une même voix, de dire oui à la mobilisation générale, oui à la résistance et à la résilience, oui à l’union sacrée de toutes les filles et fils de la nation pour rejeter l’idéologie de l’extrémisme violent », avait-il déclaré.
Il estime par ailleurs que ce sursaut national doit être réalisé dans le cadre institutionnel d’une stratégie nationale. C’est seulement ainsi que les effets escomptés pourraient être obtenus. C’est-à-dire vaincre le terrorisme au Burkina en minimisant les risques d’une explosion de violence dans le pays.
« Je voudrais qu’ensemble, nous puissions réaffirmer notre engagement ferme à intensifier le combat contre le terrorisme, à défendre la patrie au maximum de notre potentiel », a clamé Barthélemy Simploré.
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