jeudi, novembre 21 2024

Malgré le fait que les rebelles centrafricains aient été repoussés hors de la ville de Boali, les habitants sont toujours dans la tourmente. Ils craignent une éventuelle attaque des rebelles. De plus, ces derniers jours, l’insécurité en Centrafrique est permanente.

A Boali, en raison de la présence des rebelles centrafricains, les forces armées du pays se déploient avec ardeur à sécuriser la zone. Ceci avec la collaboration des forces russes et ceux de la Minusca.

Ils comptent ensemble rendre la ville infranchissable pour les rebelles centrafricains. Aussi des hélicoptères survolent la zone constamment. De quoi en principe rassurer les populations. Mais la psychose semble prendre plus le dessus sur la sérénité des citoyens.

Une peur due à la présence des rebelles centrafricains

Selon le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR), depuis cette instabilité sécuritaire en Centrafrique, environ 30 000 personnes ont dû fuir vers les pays voisins. 60 000 personnes sont déplacées à travers le pays. Ceux qui le peuvent ont choisi de se terrer chez eux pour éviter toutes représailles.

« Avant-hier, il y a eu des crépitements d’armes, mais assez éloignés de notre position », a confié Marie, une habitante. Alors, les populations s’attendent à ce qu’elles soient à nouveau l’objet d’attaques à tout moment.

« Pas bien. On ne se sent pas bien », ont fait savoir certains citoyens sur leur l’état de leur moral. Ce qui témoigne de la lourdeur de l’ambiance qui prévaut actuellement dans la ville.

Un calme précaire

Pour l’instant, le calme semble revenu dans la ville de Boali. Mais les habitants peinent à retrouver leurs habitudes. Cela tient du fait que les populations sont restées en brousse pour éviter les attaques.

Outre cela, il n’y a aucune activité réelle. Les activités quant à elles sont presque aussi moribondes. « Les gens ont peur des rebelles. C’est pour ça qu’il n’y a pas d’activité, que c’est bloqué », ont expliqué des citoyens.

S’agissant des déplacements dans la ville, les mouvements se font rares. Seuls les plus téméraires ont l’audace de circuler. « Aujourd’hui c’est calme, et nous avons pu nous rendre à l’église », a affirmé Marie.

Lire aussi : CENTRAL AFRICAN REPUBLIC: « WE WILL NOT GIVE UP A METRE OF OUR TERRITORY », SAYS FIRMIN NGREBADA

Previous

Covid-19: Closure of land borders in Ghana paralyses economic activities

Next

Tchad : Dingamnayal Nély Versinis interpellé

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

Abdoulaye Maïga

Mali: le général Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre

Tony AMETEPE

Le général de division, Abdoulaye Maïga, a été nommé ce jeudi 21 novembre comme Premier ministre de transition. Il remplace ainsi Choguel Maïga, limogé par la junte. La nomination du nouveau Premier ministre a été annoncé par le ministre secrétaire général de la présidence, Alfousseyni Diawara, via un communiqué lu sur la radiotélévision du pays […]

Choguel Maïga

Mali : le Premier ministre Choguel Maïga limogé par Assimi Goïta

Tony AMETEPE

Le Premier ministre malien Choguel Maïga a été démis de ses fonctions par un décret présidentiel le 20 novembre 2024, signé par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta. Cette décision intervient après des propos tenus par le Premier ministre contre la junte. Ce limogeage marque un tournant dans la politique du pays. […]

Niger

Niger : 3 000 cas irréguliers détectés et rayés du fichier des retraités de la fonction publique

Tony AMETEPE

Le Niger a entrepris un réexamen approfondi du fichier des retraités de la fonction publique, une initiative visant à renforcer la transparence et à améliorer l’efficacité des paiements des pensions. Après plusieurs mois de vérifications, un comité de contrôle a identifié et nettoyé 3 000 cas irréguliers sur plus de 36 000 retraités, ce qui […]