Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de la Francophonie s’est exprimée, ce vendredi 16 octobre 2020, sur les situations en cours dans certains Etats de la francophonie. Madame Louise Mushikiwabo a dans son intervention mis en garde contre les discours haineux.
L’annonce a été faite via un communiqué de presse. La Secrétaire générale de l’OIF a saisi l’occasion pour appeler à la vigilance et à la tolérance dans le cadre des processus électoraux. Principalement, ceux qui sont en cours dans les Etats comme la Côte d’Ivoire et la Guinée.
Louise Mushikiwabo attachée aux principes démocratiques
Pour garantir des processus électoraux apaisés, Louise Mushikiwabo invite les acteurs politiques des Etats concernés à faire preuve de tolérance. Cette dernière doit être de mise en toutes circonstances. A cela, doit s’ajouter la retenue, une valeur indispensable pour ne pas flancher.
Elle a également souligné l’importance pour ces acteurs politiques à faire preuve de responsabilité et à s’abstenir de toutes formes d’incitation à la haine et à la violence. Même si des motifs valables peuvent subvenir. Car, c’est seulement ainsi que les crises graves peuvent être évitées.
La présente démarche s’inscrit dans la même optique que les déclarations de Bamako et de Saint-Boniface.
Louise Mushikiwabo, un respect des valeurs prônées par la Francophonie
Au-delà des indications données par la Secrétaire Générale de la francophonie, les parties prenantes à ces processus électoraux doivent aussi lutter contre les appels à la haine. Ceci, en usant de tous les moyens démocratiques qui prennent en considération les droits de l’homme.
Par cette intervention, l’organisation internationale de la francophonie poursuit donc son engagement auprès des institutions. Elle se réfère donc aux engagements pris par les chefs d’Etat et de gouvernement lors des sommets d’Antananarivo en 2016. Celui d’Erevan en 2018 fait également partie.
Pour renforcer la paix et la stabilité des pays, l’organisation compte sur le respect des valeurs du vivre ensemble. Par ces bonnes pratiques, on pourrait garantir le « vivre ensemble » dans le monde.