Ce mardi 24 mai, à Accra, au Ghana s’ouvrent officiellement, les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD). Cette nouvelle réunion en présentielle marque apparemment la fin de deux ans de visio-conférence. Pour les participants, c’est l’occasion inédite d’échanger sur plusieurs enjeux capitaux.
Cette année, les assemblées annuelles de la BAD réunissent environ 3 000 délégués. On peut citer entre autres les représentants des gouvernements et des entreprises, dirigeants et actionnaires de la Banque. La rencontre porte sur le thème : « Favoriser la résilience climatique et une transition énergétique juste pour l’Afrique ».
Assemblées annuelles de la BAD, des actions pour le climat
Devant la presse, Akinwumi Adesina, le président de la BAD a insisté sur plusieurs points importants. Parmi ceux-ci figure les changements climatiques qui impactent sérieusement le continent africain. Il estime qu’à travers ces assemblées annuelles de la BAD, une dynamique qui sera insufflée.
« Nous ne sommes pas responsables du changement climatique, mais nous souffrons de manière disproportionnée de ses conséquences négatives », a déclaré Akinwumi Adesina. De ce fait, l’Afrique supporte un coût humain et financier, qui s’élève à 50 milliards de dollars, chaque année, d’ici à 2040. Alors des actions doivent être menées pour pouvoir les atténuer.
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Une réduction des émissions de gaz à effet de serre
Pour aider le continent dans la nouvelle dynamique, la BAD s’engage à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Alors le financement de certains projets allant à l’encontre de la protection de l’environnement seront désormais proscrits. Au cours de ces assemblées annuelles, il sera également question d’inviter à honorer leurs engagements.
Afin d’atteindre la production rapide de 38 millions de tonnes de denrées alimentaires, la Banque africaine de développement a approuvé une facilité de 1,5 milliard de dollars. L’initiative devrait venir en soutien à 20 millions d’agriculteurs africains. Ces derniers notamment des semences pour leur production agricoles.
« Le gaz naturel doit rester un élément fondamental du système énergétique de l’Afrique parce que nous avons besoin de systèmes énergétiques stables, nous devons créer des emplois et nous avons besoin d’industries », aussi tenu à préciser Akinwumi Adesina.
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