A quelques pas des législatives 2023 au Bénin, les préparatifs vont bon train. Et pour surtout s’assurer de la réussite de ces prochaines échéances électorales, la commission électorale nationale autonome (Céna), pose des bases conséquentes. En effet, elle a été à la rencontre des partis politiques d’opposition hier lundi 3 octobre. Objectif, mettre tout le monde d’accord sur le processus dans son ensemble.
Les législatives 2023 au Bénin sont prévues pour le 8 janvier. Soulignons que ces législatives à venir vont conduire aux élections générales de 2026. Ceci dans l’optique de permettre l’alignement des mandats afin d’alléger le calendrier électoral et faire des économies substantielles au Budget national. C’est-à-dire qu’à partir de l’année prochaine, tous les élus béninois le seront pour un mandat de cinq ans.
Les législatives 2023, un scrutin apaisé
Pour éviter les évènements dramatiques de 2019, la Céna met tout en œuvre pour que les législatives 2023 soient d’un nouveau genre. Alors dans son meeting avec l’opposition, il a surtout été question d’aplanir d’ores et déjà les sentiers. Les différents points que sont le rôle de chaque acteur, le dépôt des dossiers et le calendrier ont été longuement discutés.
« La démocratie est l’affaire de la mouvance et de l’opposition, elle se doit d’être la plus participative. Aussi appliquerons-nous, le code électoral dans son esprit et dans sa lettre, afin que la Céna sous notre gestion, soit la plus crédible, la plus inclusive et la plus équitable », a assuré Saca Lafia, président de la Céna.
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Une opposition réceptive
Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, l’opposition a répondu favorablement à l’invitation de la Céna. Ce qui prouve que les législatives 2023 au Bénin tiennent une place importante dans le cœur de ces acteurs politiques. On pouvait noter la présence de presque tous les bords de l’opposition, en l’occurrence Les Démocrates de Éric Houndete.
Plus important encore, la rencontre a débouché sur la validation d’un calendrier. Celui-ci fixe au 28 octobre le début du dépôt des candidatures. Des mesures spéciales ont également été mises en place pour favoriser l’amélioration de la représentation du peuple par les femmes. De ce fait, la nouvelle loi électorale impose de garantir sur les listes 24 places aux candidatures féminines.
Les Béninois devenant de plus en plus nombreux, le besoin de plus de représentants se fait ressentir. Par conséquent, les députés passeront désormais de 83 actuellement à 109. Cela permettrait de corriger les disparités entre circonscriptions, sans remettre en cause « les droits acquis » par celles qui étaient jusque-là bien dotées.
Sandrine A