Depuis quelques semaines déjà, le ministère ivoirien des Eaux et forêts est sous le coup des polémiques. Et la personne du ministre Alain Richard Donwahi n’en est pas épargnée. Au fond de ce scandale médiatique, un trafic de bois présumé. De plus, sa récente élection à la présidence du COP15 pour deux ans, semble rajouter une couche.
Face à cet acharnement, Alain Richard Donwahi a décidé d’apporter tout de même des éclaircissements aux populations. Ce qui pourra en principe faire baisser tant soit peu la vague déferlante à son encontre.
Des accusations contre Alain Richard Donwahi
Insidieusement, il est reproché à Alain Richard Donwahi en tant que ministre, d’etre melé au trafic de bois. Ceci du fait qu’il y aurait eu des ramifications au sein de son ministère. Chose qu’il réfute catégoriquement. Il estime par ailleurs que depuis sa prise de fonctions, des grandes réformes ont eu lieu
« Nous avons entendu beaucoup de choses malheureuses, malencontreuses à mon égard. Je pense, que c’est des procès d’intention, des accusations à mon encontre. Mais je pense que tout ceci il faut laisser la justice faire son travail », a déclaré Alain Richard Donwahi. Il estime par ailleurs que depuis sa prise de fonctions, des grandes actions sont coordonnées pour mettre fin aux différents trafics.
« Il y a des trafics aussi bien forestiers que de faunes d’espèces protégées. Et la lutte contre la criminalité forestière et la criminalité faunique a été pour nous une des pierres angulaires de notre politique. Donc nous avons mis en place avec des institutions indépendantes la notation de ce ministère-là avec un indice de gouvernance », a-t-il souligné.
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Un audit tout à fait normale
Selon Alain Richard Donwahi, l’audit lancé au sein de son ministère serait chose normale. D’autres ministères ou services publics sont également concernés par cette démarche. Soit des mairires, quinze ministères et dix sociétés d’État auditées, cette année. Alors, il n’y a pas de quoi polémiquer.
« Il n’y a pas eu un acharnement sur le ministère des Eaux et forêts. Il y a des audits qui se passent comme ça dans tous les pays, dans tout État qui veut savoir où il va. Faire des audits c’est tout à fait normal », a précisé Alain Richard Donwahi.
Et de rajouter, « partout où il y a l’homme, il y a risques. Donc ça a été un travail ardu qu’il faut continuer et qu’il faudra continuer. Il faut lutter contre tous les trafics. Ça fait partie du travail du ministère des Eaux et forêts qui a été entamé sous ma conduite et qui sera continué je l’espère maintenant ».
Sandrine A