Le deuxième tour de la législative en Centrafrique s’est tenu sans incidents majeurs et sous le regard et la protection bienveillante de la Minusca. C’est le compte rendu de l’Autorité Nationale des Elections (ANE). L’institution se félicite donc pour la réussite de cette consultation électorale du dimanche 14 mars en Centrafrique.
Tranquille législative en Centrafrique
Selon l’ANE, le vote pour le compte du second tour de la législative en Centrafrique s’est déroulé dans le calme. En effet, les circonscriptions qui avaient été empêchées de voter le 27 décembre 2020 ont pu voter cette fois ci en toute tranquillité.
Pour ce nouveau rendez-vous, commente l’ANE, même si l’affluence n’a pas été similaire au double scrutin de décembre dernier, l’essentiel a quand même été fait. Cent douze (112) circonscriptions ont pu voter effectivement sur les 118 circonscriptions appelées aux urnes pour le second tour ou pour les partielles. Les quelques incidents rencontrés ont été vite maitrisés.
« Il y a certainement un léger écart entre la mobilisation des électeurs par rapport aux scrutins groupés de 2020, nettement. Mais c’est classique dans toutes les élections, la présidentielle reste un élément moteur dans la mobilisation des électeurs », a expliqué Théophile Momokoama, rapporteur général de l’ANE.
Législative en Centrafrique, l‘ANE met en garde pour les résultats prématurés
Il faut souligne que l’ANE s’est dit heureuse d’annoncer au peuple centrafricain que le rendez-vous du 14 mars a été un succès. Mais elle a mis en garde les centrafricaines et centrafricains en ce qui concerne les résultats non officiels qui circulent sur les réseaux sociaux.
Les populations sont donc appelées à ne se fier qu’aux résultats qui seront bientôt fournis par l’organe apte à divulguer de pareilles informations. La proclamation des résultats provisoires est prévue pour le 22 mars.
« Il est dangereux dans un État encore fragile comme le nôtre, qui se cherche dans la pacification, de pouvoir engager les gens à croire que ces résultats, déclarés par des institutions ou par des organes qui ne sont pas habilités, ça peut créer des conditions de conflits et des mauvaises interprétations dans les résultats », a indiqué le rapporteur général.