La tension est encore vive entre le camp Sonko et le gouvernement, malgré le calme qui semble revenu dans les rues de Dakar. Chacune des partie tente de tirer le drap de son côté et d’avoir l’avantage sur l’autre. Ne serait-ce l’intervention des guides religieux ces derniers jours, de nouvelles scènes de violences auraient été perceptibles.
Le camp Sonko suspend les manifestations
Dans sa dynamique d’être toujours à l’écoute du peuple ainsi que des ainés, l’opposition principalement le Mouvement de Défense de la Démocratie (M2D) a finalement suspendu les manifestions qu’elle avait prévue. Toutefois les exigences et certains points de revendications sont maintenus.
Il s’agit de la libération immédiate des prisonniers politiques sans oublier la fin du complot contre Ousmane Sonko.
Par ailleurs, l’opposition notamment le camp Sonko exige que le président Macky Sall reconnaisse publiquement l’impossibilité constitutionnelle et morale pour lui d’être candidat pour un troisième mandat » en 2024.
Le camp Sonko menace de reprendre les manifestations
A défaut de garantie en ce qui concerne ces exigences (sortie de Macky Sall), l’opposition est prête à reprendre d’assaut les rues de la capitale. « Cela dépend du traitement qui sera fait de nos exigences. Mais manifester est un droit que nous comptons bien exercer dans sa plénitude », alerte un cadre du M2D. Ce qui prouve à suffisance que le bras de fer entre les deux parties est loin d’être terminé.
D’après la croix rouge, les émeutes provoquées par l’arrestation de Sonko ont fait près de 600 blessés et plus de treize morts selon l’opposition. L’opposant est accusé de viol sur un employé d’un salon de massage. Il est également poursuivi pour trouble à l’ordre public.