Les activités dans le cadre de l’élection présidentielle au Tchad avance à grand pas. Les différents candidats dont le président sortant Idriss Déby Itno, sont en plein pieds dans la campagne. Comme ç l’accoutumé les aspirants au pouvoir font des promesses ainsi que des déclarations auprès des votants.
Ainsi, lors de son récent meeting, le chef de l’Etat Idriss Deby a fait une déclaration. Cependant, certains de ses propos dans le cadre de la présidentielle au Tchad déferlent la chronique.
Présidentielle au Tchad, les propos déferlants de Idriss Déby Itno
« Ni ori lekou hak !!! Damboula hanakou («Je vous envoie chier! Je vous en***») », c’est la phrase qui a déclenché tout ce remous sur les réseaux sociaux. Pour l’opposant tchadien, Ngarledji Yorongar, le président serait allé trop loin cette fois.
Ceci d’autant plus que ces propos en arabe ont été insultants voire très méprisants. Par conséquent, c’est normal que les opposants du Tchad soient en colère car ils ont été souillés par ces allégations. « Ce n’est pas croyable, un chef d’État ne peut pas dire des choses pareil. Ils nous insulte tous », a déclaré Ngarledji Yorongar. Et rajouter « ça ne se dit pas ».
Présidentielle au Tchad, Idriss Déby soutenu par ses partisans
Du côté du camp présidentiel, on se défend en estimant que les propos d’Idriss Déby ont été simplement et purement sortis de leur contexte. De plus, les opposants en exil étaient les principaux visés.
« Ce n’a rien d’insultant pour quiconque a vécu ou vit au Tchad. Donc ces apatrides, ou ces antipatriotes-là font feu de tout bois pour salir l’image du Tchad. Le président de la République, candidat du consensus, a voulu simplement dire en ces termes : arrêtez de fantasmer, le Tchad n’est pas à vendre », a expliqué Jean-Bernard Padaré, le porte-parole du parti présidentiel et de la campagne électorale d’Idriss Déby.