Au Burkina Faso, le ministre Zéphyrin Diabré s’active pleinement dans la réalisation de la lourde mission qui lui a été assignée. C’est-à-dire la réconciliation des burkinabé. Alors il a eu à s’entretenir avec les chefs de la communauté peule et plusieurs responsables communautaires de la région de l’Est. Ceux-ci lui ont fait part de leurs différents besoins et inquiétudes.
Zéphyrin Diabré pour la réconciliation
Dans le nord du Burkina Faso, des villages peuls sont le plus souvent victimes de plusieurs attaques. Celles-ci sont le plus souvent commises par des groupes terroristes ou les groupes d’autodéfense. Mais ces derniers mois, la situation sécuritaire s’est nettement améliorée. Toutefois des actes terrorisme subsistent. Alors la réaction des autorités est vivement attendue
Au cours des échanges, il était question pour la délégation présente de plaider l’intervention du ministre de la Réconciliation auprès des forces de sécurité sur le terrain. La situation sécuritaire dans la région de l’Est a par ailleurs été évoquée. « Nous avons informé le ministre qu’il persiste encore quelques actes de certaines communautés ou de certaines forces d’autodéfense, qui ressemblent fort bien à de la stigmatisation », a fait savoir Issouf Diallo.
Zéphyrin Diabré appelle au discernement
Cela devrait permettre à la communauté peule de retrouver une certaine quiétude et surtout de pouvoir concrétiser le « vivre ensemble » avec les autres communautés.
« Que tous les acteurs de la réconciliation comprennent et acceptent qu’il n’y a pas une communauté qui s’est dressée contre les autres communautés : il y a des bandits qui se sont dressés contre toutes les communautés et qui cherchent à les diviser. Si déjà on arrive à faire ce discernement, il est clair que la réconciliation viendra d’elle-même », avait-il rajouté.