Hier dimanche 21 février, d’importantes décisions ont été prises au sommet de l’Etat. Il s’agit en l’occurrence du limogeage d’une douzaine de ministres ou conseillers des cabinets de la primature ou encore de la présidence. Ils ont été révoquées par décrets signés le 19 février par le président Faustin Archange Touadéra.
Le président Touadéra révoque une douzaine de ministres
A y voir plus clair, les personnalités révoquées par le président Touadéra appartiennent surtout aux groupes armés de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). C’est-à-dire les groupes signataires de la déclaration de Kamba Kota. Ces derniers tentent depuis des mois déjà de renverser le pouvoir de Bangui en vain.
Cette exclusion des leaders de groupes armés du gouvernement n’est pas la première. Une précédente avait déjà eu lieu en décembre dernier. Les principaux chefs de guerre tels qu’Ali Darass, Mahamat Al Khatim ou encore Maxime Mokom ont été exclus de leurs fonctions officielles par le président Touadéra.
Pour l’heure, le gouvernement s’active à ramener la sécurité dans le pays. Alors la contre-offensive lancée contre les groupes rebelles se poursuit activement. Plusieurs villes du pays sont de nouveau sous contrôle des forces centrafricaines. Ceci grâce à l’appui des forces alliées. D’autres pourraient bientôt connaitre leur libération.
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