Le dialogue politique en côte d’ivoire en bonne progression. Ainsi, après une semaine d’échanges, les discussions entre gouvernement et opposition ont porté leurs fruits. Ce dialogue politique leur a permis de mettre sur la table leurs points de divergence. Ceci après les nombreuses contestations de la réélection du président Alassane Ouattara pour un troisième mandat.
La reprise des discussions avec les partis politiques a été relancée en Côte d’Ivoire le lundi 21 décembre 2020. Elle a été conduite par le Premier ministre, Hamed Bakayoko. La démarche avait été annoncée par le président Alassane Ouattara lors de son investiture. Cette initiative du président réélu, vise à déblayer le terrain politique en vue des législatives prochaines.
Des avancées considérables sur le dialogue politique en côte d’ivoire
Selon les autorités, le dialogue politique en côte d’ivoire a permis d’œuvrer à un large consensus. Il a également conduit les différents participants à exposer leurs griefs. Aussi, des avancées considérables ont été obtenues sur la tenue des législatives. Et en cette matière, les législatives ont tout de même été fixées au mois de mars prochain.
« Notre responsabilité à tous est de persévérer dans cette voie, la concertation pour consolider les acquis du présent dialogue politique », a déclaré le Premier ministre Hamed Bakayoko. Pour lui, le choix commun de mars 2021, pour la tenue des législatives devrait permettre aux citoyens de choisir librement leurs représentants au sein de la prochaine Assemblée nationale.
Pas d’accord effectif après ce dialogue politique en côte d’ivoire
Pour Niamkey Koffi, secrétaire exécutif en chef par intérim du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), beaucoup reste encore à faire. Il estime que le dialogue étant un dialogue permanent, le processus reste ouvert. Car il y a eu des divergences et des convergences. « Nous avons refusé le terme d’accord et le terme de désaccord », avait-il déclaré.
Par ailleurs, l’opposition appelle également à la reprise du dialogue politique en côte d’ivoire direct entre le président Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Elle exige que Laurent Gbagbo prenne également part aux discussions. En bref, un dialogue plus inclusif.
L’opposition estime aussi que certains points indispensables doivent être garantis avant l’apposition de sa signature sur l’accord. Alors elle se réserve. Il s’agit entre autres de la révision du découpage de la carte électorale et la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI). La libération des figures politiques, arrêtées dans les jours qui ont suivi la présidentielle du 31 octobre est aussi requise.
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