Le président Roch Christian Kaboré prend officiellement fonction. Suite à son triomphe aussi bien pour la présidentielle que pour les législatives du 22 novembre dernier, il a été officiellement investi, ce lundi 28 décembre.
C’était au cours d’une cérémonie à laquelle ont répondu présents plusieurs chefs d’État africains. Les représentants d’institutions internationales n’étaient pas du reste. Les défis qui attendent le président réélu sont grands. Parmi ces challenges, les enjeux sécuritaires, la corruption et surtout la réconciliation nationale au Burkina Faso.
Un engagement du président Roch Christian Kaboré à bien servir
Pour le président Roch Christian Kaboré, un nouveau chapitre s’ouvre à la tête de la nation. Alors il s’engage à prendre en compte sans exclusion aucune, les préoccupations de ses compatriotes. Outre cela, il entend ouvrir une consultation nationale dans le cadre de la réconciliation nationale. Celle-ci ne devrait pas faire l’économie des crimes de sang et crimes économiques.
« J’entends atteindre les objectifs essentiels suivants : gagner le pari de la sécurité et de la stabilité de notre pays et assurer un retour des déplacés ; renforcer la démocratie et réconcilier les Burkinabè ; consolider la paix et la cohésion sociale », avait-il déclaré. Il assure par ailleurs que tous les efforts seront entrepris pour permettre de vider les dossiers pendants et garantir une justice équitable pour tous.
Une nouvelle promesse de Roch Christian Kaboré
« Je jure, devant le peuple burkinabè et sur mon honneur, de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution et les lois ; de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso ». C’est en ces termes que le président Roch Christian Kaboré a promis réitéré son dévouement à la nation.
Pour Kassoum Kambou, le président du Conseil constitutionnel, une lourde responsabilité attend le président réélu. Par conséquent, les termes du présent serment doivent lui servir de boussole pour ce second mandat. « Il vous revient donc d’œuvrer à sortir les Burkinabè des pages tristes actuelles de notre histoire, de notre pays, sur le plan sécuritaire, sanitaire et social », avait-t-il indiqué.