La libération des otages au Mali suscite des interrogations.Les négociations entre les autorités maliennes et le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) ont enfin abouti. Les deux otages notamment le chef de file de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé et la française Sophie Pétronin, ont été libérés ce jeudi 08 octobre 2020.
Cette libération intervient après le relâchement de plus de 150 prisonniers djihadistes et présumés djihadistes, par l’Etat malien le weekend dernier. Aussi, Nicola Chiacchio et le père Pier Luigi Maccali, deux ex-otages de nationalité italienne, enlevés en 2018 au Niger ont été libérés. L’information a été donnée par les services du Premier ministre, Moctar Ouane, à travers un communiqué.
la libération des otages au Mali, plus d’otage français
Dans la libération des otages au Mali, Sophie Pétronin était la dernière otage française dans le monde. La communauté française en particulier sa famille n’a désormais aucun souci à se faire. À l’annonce de la libération de cette humanitaire, le président Emmanuel Macron a exprimé son immense soulagement. Tout en disant être « heureux de la savoir libre », il a salué la libération de Soumaïla Cissé.
Aussi, le chef de l’Etat français a remercié les autorités maliennes pour cette libération. Il les a faites part de « l’entière volonté de la France de soutenir le Mali dans la lutte qu’il mène avec persévérance contre le terrorisme au Sahel ».
Pour rappel, Sophie Pétronin a été enlevée le 24 décembre 2016, alors qu’elle travaillait en tant qu’humanitaire à Gao, au nord du pays. Agée de 75 ans, Sophie Pétronin est la Fondatrice de l’ONG « Association d’Aide à Gao ». Une organisation qui vient en aide depuis 2004 aux enfants souffrant de malnutrition.
libération des otages au Mali, Soumaïla Cissé, de retour après 6 mois d’absence
Figure de l’opposition politique malienne, Soumaïla Cissé a beaucoup manqué à la scène politique de son pays. Il a été enlevé le 25 mars dernier par des proches du chef djihadiste, Amadou Koufa, et a été ensuite envoyé vers le nord du pays, où il a été pris en otage par le GSIM. Cette libération des otages au Mali est un soulagement.
Son enlèvement était intervenu lorsqu’il était en campagne dans son fief électoral à Niafunké, dans la région de Tombouctou. Ceci, dans le cadre des élections législatives des 29 mars et 19 avril derniers. Depuis lors, sa détention a fait l’objet d’une vague de manifestations sur le territoire malien.
D’après les informations, les groupes terroristes, en plus de la libération des leurs, auraient reçu une rançon. Mais aucune source ne donne des précisions sur le montant, ni la provenance des fonds payés. Jusqu’à ce vendredi, les autorités maliennes, notamment de transition ne se sont pas encore prononcées sur le versement supposé de cette rançon.
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