Filiere cacao: La Côte d’Ivoire et le Ghana bataillent pour un commerce équitable avec l’UE
La filiere cacao est au coeur de discussions entre acteurs mondiaux. La Côte d’Ivoire et le Ghana, tous deux grands producteurs mondiaux de cacao, ont entamé une discussion avec l’Union Européenne (UE). Les échanges débutés, mardi, portent sur la déforestation due à la production de cacao.
Les négociations visent à pousser ces deux grands acteurs mondiaux de la filiere cacao à développer des critères de productions durables. Une exigence nécessaire pour la préservation de l’environnement. Est aussi pris en compte, le travail des enfants dans les plantations. Le cycle de ces discussions s’étalera sur 10 mois environ.
La responsabilisation des entreprises européennes de la filiere cacao
Pour inciter davantage la Côte d’Ivoire et le Ghana à être soucieux de l’environnement, les entreprises européennes sont conviées à faire preuve de responsabilité. C’est-à-dire à mieux rétribuer les producteurs de cacao. Surtout s’agissant de l’achat de fèves de cacao auprès de ces deux Etats.
Ceci en raison du fait que plus de 60% de la production globale de cacao est importée par l’Union européenne. Ce qui devrait générer plus de revenus aux producteurs. Vu que le Ghana et la Côte d’Ivoire ont enregistré pour la campagne 2019-2020, une production estimée à 64 %.
Une revalorisation des échanges dans la filiere cacao
Les démarches déployées par les deux grands producteurs mondiaux de cacao semblent porter peu à peu leurs fruits. Avec l’instauration du nouveau mécanisme de vente appelé « différentiel de revenu décent », les producteurs seraient désormais mieux rémunérés.
Alors, le respect des normes environnementales devrait faciliter de plus les échanges commerciaux entre l’UE et les producteurs africains de cacao. Aussi, la construction de deux nouvelles usines de transformation du cacao à Abidjan faciliterait également l’exportation et la fabrication de chocolat.
La Côte d’ivoire envisage de faire passer sa production à 1 million de tonnes les prochaines années. L’objectif est d’augmenter la part de valeur ajoutée dans la filière cacao.