La question de l’exploitation et du remplissage du barrage constitue la source d’une forte tension. Ce qui oppose l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan. Cette situation les oblige à entamer des pourparlers sur la question du remplissage et de l’exploitation du grand barrage de la renaissance.
Source de conflits depuis de longues années, le barrage de la renaissance sur le Nil continue d’opposer les trois pays. Chacun de son côté réclamant le droit d’exploitation. Afin d’éviter les affrontements, les trois pays limitrophes se sont lancés dans une série de pourparlers qui jusqu’ici ne règlent pas le contentieux.
L’exploitation du fleuve Nil, source de conflits
Le barrage de la renaissance sur le Nil constitue, depuis de longues années, un conflit entre ces trois pays africains.
Pour l’Egypte, elle possède un droit historique sur le fleuve Nil. Un droit qui relève des traités conclus depuis 1929 et 1959. Car elle s’identifie au fleuve. Principal exploiteur de ce fleuve depuis 4 millénaires, elle estime en être le gérant.
Cependant, l‘Ethiopie lui reproche d’avoir boycotté le traité signé en 2010. Un traité qui lui confère le droit du remplissage de son barrage constituant ainsi une première étape achevée.
Pour le Soudan situé en aval du fleuve, l’autorisation des projets d’irrigation est la meilleure solution. Ce qui pour l’Egypte ne règle pas le contentieux qui les oppose. En effet, il renouvelle la question du partage des ressources du Nil.
Un conflit latent sur les eaux du fleuve Nil entre les pays riverains qui déjà dégénère.
L’importance des pourparlers autour de l’exploitation du fleuve Nil
Face à la question de l’exploitation et du remplissage du grand barrage, les trois pays riverains sont obligés de procéder à une série de pourparlers. Ces discussions offrent des possibilités d’une solution pour prévenir et gérer des potentiels conflits.
En effet, le 21 juillet lors d’un mini-sommet Africain, ces pays sont parvenus à un accord : une formulation de projets à volet juridique et technique liés à l’exploitation et au remplissage du barrage construit sur le Nil.
Cet accord partage les eaux du fleuve, objet de fortes tensions entre les trois pays. C’est le meilleur respect de cet accord qui a motivé les pourparlers entamés depuis juillet et qui devraient se poursuivre dans ce mois d’août.
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