jeudi, novembre 21 2024

Les sanctions contre le Burundi, infligées par l’Union Européenne, est en passe d’être levées. A Bujumbura, hier mardi 2 février, les autorités burundaises ont amorcé de nouvelles négociations avec l’Union Européenne (UE). Objectif, aboutir à l’annulation des sanctions budgétaires prises contre le Burundi en 2015.

Pendant plusieurs années le Burundi est accusé par l’UE de violer les droits humains, d’avoir réprimé ou exercé une certaine répression sur les acteurs de l’opposition et ceux civils. Par conséquent, le Burundi a été privé d’un partenaire important. Il a même perdu 430 millions prévus sur cinq ans. Cette situation a été véritablement contraignante pour le pays. Dans le même temps, les diplomates européens ont eux aussi subi les représailles de la part des autorités burundaises.

Des mesures concrètes relatives à la levée des sanctions contre le Burundi

Pour obtenir la levée des sanctions contre le Burundi tant espérée, le gouvernement burundais doit s’activer à mettre en place certaines mesures. Il s’agit notamment d’un meilleur déverrouillage de l’espace politique, une plus grande liberté de parole et d’association, des droits de l’homme mieux garantis. Une manière donc de regagner la confiance de l’UE.

Les discussions ont permis aux parties de se mettre d’accord sur une feuille de route à tenir pour faciliter un retour à la normalité des relations. A cet effet, des discussions hebdomadaires relatives aux sanctions contre le Burundi au niveau des équipes techniques sont prévues entre le chef de la diplomatie burundaise et les ambassadeurs de l’Union européenne et de ses états membres. Cela permettrait, de faire le point à chaque étape sur l’évolution de la situation.

Des premiers signes

Pour exprimer sa bonne volonté au rétablissement de cette relation rompue, le pouvoir burundais à poser quelques actions fortes. Ainsi, quatre journalistes incarcérés depuis plus d’un an ont recouvré leur liberté. Quant aux médias sous le coup de certaines sanctions, plusieurs pourront bientôt rouvrir leurs portes.

Autant de signes qui témoignent de l’engagement du Burundi à tourner la page et à écrire une nouvelle histoire. Si cette nouvelle aventure est réussie, cela devrait permettre au pays de renflouer ses caisses et de sortir de l’impasse économique dont il souffre ces dernières années.

Lire aussi / Burundi : Gitega dit non à Antonio Guterres

Previous

Arrivée du vaccin AstraZeneca en Afrique du Sud: un grand espoir

Next

Afrique du Sud: appelé à comparaitre, Zuma évoque sa lutte anti-apartheid

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

Abdoulaye Maïga

Mali: le général Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre

Tony AMETEPE

Le général de division, Abdoulaye Maïga, a été nommé ce jeudi 21 novembre comme Premier ministre de transition. Il remplace ainsi Choguel Maïga, limogé par la junte. La nomination du nouveau Premier ministre a été annoncé par le ministre secrétaire général de la présidence, Alfousseyni Diawara, via un communiqué lu sur la radiotélévision du pays […]

Choguel Maïga

Mali : le Premier ministre Choguel Maïga limogé par Assimi Goïta

Tony AMETEPE

Le Premier ministre malien Choguel Maïga a été démis de ses fonctions par un décret présidentiel le 20 novembre 2024, signé par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta. Cette décision intervient après des propos tenus par le Premier ministre contre la junte. Ce limogeage marque un tournant dans la politique du pays. […]

Niger

Niger : 3 000 cas irréguliers détectés et rayés du fichier des retraités de la fonction publique

Tony AMETEPE

Le Niger a entrepris un réexamen approfondi du fichier des retraités de la fonction publique, une initiative visant à renforcer la transparence et à améliorer l’efficacité des paiements des pensions. Après plusieurs mois de vérifications, un comité de contrôle a identifié et nettoyé 3 000 cas irréguliers sur plus de 36 000 retraités, ce qui […]