Depuis quelques jours, le ministre KKB (Kouadio Konan Bertin), fait l’objet d’une accusation pour viol. La plaignante, une chanteuse camerounaise domiciliée en Côte d’Ivoire, prétend que le ministre de la réconciliation aurait abusé d’elle en avril dernier. KKB pour sa part conteste les allégations et brandit la carte de la diffamation voire une intervention de certaines mains noires.
Challenger du président Alassane Ouattara lors des élections présidentielles du 31 octobre dernier, Kouadio Konan Bertin était le seul à maintenir sa candidature. Les deux autres, à savoir, Henri Konan Bédié du PDCI et Pascal Affi N’Guessan du FPI ont préféré la voie du boycott. A l’issu du scrutin, le ministre KKB s’en était sorti avec 1,99 % des suffrages. Un score qui lui a sans doute permis de tailler une place dans l’actuel gouvernement en ayant en charge de réconcilier les ivoiriens.
A lire aussi:
Le ministre KKB victime de certaines mains noires
D’après le ministre KKB, la plainte formulée à son endroit par la jeune dame ne serait qu’un stratagème orchestré par ses détracteurs pour le nuire. C’est-à-dire une manipulation de certaines personnes pour simplement entacher sa réputation et le discréditer aux yeux des ivoiriens. Ceci d’autant plus que la politique est un jeu dangereux et les coups bas sont souvent légion.
Cette hypothèse de la situation est vivement soutenue et confirmé également par les membres de son entourage. Et pour d’ailleurs laver son honneur, le ministre KKB a lui aussi porté plainte pour diffamation et d’escroquerie.
Laquelle de ces deux personnes sortirait vainqueur de cette bataille judiciaire ? « Je n’ai rien à me reprocher. C’est un dossier pénal qui est entre les mains de la justice », a laissé entendre le ministre KKB. C’était lors d’une émission politique sur la RTI mardi dernier.
A lire aussi: QUAND KKB SE FAIT PORTE-PAROLE D’ALASSANE OUATTARA
Des incidences sur sa carrière
Au cas où les soupçons seraient fondés contre le ministre KKB, celui-ci risque gros. Naturellement, il serait poussé à la démission de son poste de ministre de la réconciliation nationale. En gros, un véritable coup dur porté à sa carrière politique qui commence à décoller après ses différentes tentatives de briguer la magistrature suprême en solo.
Non seulement çà, la réputation d’homme politique ou d’icône de la jeunesse ivoirienne du ministre KKB serait entachée pour longtemps. Ce qui pourrait le conduire à une disparition totale de la scène politique ivoirienne.
En attendant les résultats des enquêtes entamées pour faire la lumière sur cette affaire, le ministre KKB continue dans sa lancée de rassembler les ivoiriens déjà assez meurtris.
A lire aussi: KOUADIO KONAN BERTIN ENVISAGE D’ALLER À LA RENCONTRE DES EXILÉS POLITIQUES IVOIRIENS
Sandrine A