lundi, novembre 25 2024

La grogne sociale en Tunisie a atteint ces derniers jours la capitale. Tunis est devenu le théâtre de vives tensions entre forces de l’ordre et populations. Ils sont des milliers de jeunes à manifester dans la capitale contre l’accentuation du climat de pauvreté et surtout la cherté de la vie.

Ce mouvement de contestation a donc occasionné d’importants troubles dans la capitale ainsi que de nombreuses arrestations. Depuis vendredi dernier, les populations ont bravé le couvre-feu instauré à partir de 20 heures pour faire entendre leur voix. Et ces manifestations durent environ quatre jours déjà et ne semblent pas faiblir de sitôt. La grogne sociale est aussi bien visible de jour comme de nuit. Elle a été également parsemée de pillages.

La grogne sociale en Tunisie avec des éternelles revendications

La grogne sociale en Tunisie a plusieurs origines. Pour les populations malgré la révolution d’il y a 10 ans avec le départ de Ben Ali, leur situation sociale n’a point changé. Les choses sont plutôt allées de mal en pire. Alors pour elles, c’est la grande désillusion. Leurs rêves de changement sont donc tombés à l’eau. Par conséquent elles sont furieuses contre la classe politique dirigeante.

« Nous sommes descendus dans la rue hier parce qu’on a faim », a expliqué Skander Brahami, un manifestant. Et de poursuivre « les jeunes que vous voyez ici sont délaissés. Ils n’ont pas de quoi langer chez eux. Les gens sont au chômage il n’y a pas de salaire ». Et la crise de la Covid-19 y est pour beaucoup.

Un appel au calme suite à la grogne sociale en Tunisie

Pour faire baisser les tensions d’un cran, le président Kais Saied est descendu personnellement dans les rues. Il a profité de l’occasion pour interpeller les populations à la retenue et surtout à respecter les édifices gouvernementaux.

« N’attaquez ou n’insultez personne. N’endommagez pas les propriétés privées, ni les institutions de l’Etat » avait-il lancé aux jeunes.

Pour le moment les appels au calme du président n’ont pas mis fin aux ardeurs des jeunes manifestants. Les appels à descendre dans la rue se multiplient de part et d’autres. Face à ces troubles sociaux près de 600 personnes ont été arrêtées. ussi

Lire aussi : GABON/INTERDICTION DE VISA SCHENGEN : « IL FAUT VITE SORTIR LE GABON DE LA LISTE NOIRE », MOUKAGNI IWANGOU

Previous

Covid-19 : une reprise des classes au Rwanda repoussée

Next

Covid-19 : les médecins urgentistes au Sénégal tirent la sonnette d’alarme

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

Diomaye Faye

Bassirou Diomaye Faye et Vladimir Poutine veulent préserver l’espace CEDEAO 

Tony AMETEPE

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye s’est entretenu ce vendredi 22 novembre avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Les deux dirigeants ont échangé sur divers sujets dont la stabilité au Sahel et la situation en Afrique de l’ouest. Ils se sont convenus d’oeuvrer pour la préservation de l’espace CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique […]

Pastef

Sénégal : Le Pastef confirme sa domination avec 130 sièges sur 165 aux législatives anticipées

Tony AMETEPE

Au Sénégal, le Pastef, parti au pouvoir a largement remporté les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. La formation politique a obtenu plus des trois quarts des sièges de députés à ces élections, une victoire écrasante qui confirme sa domination. Les résultats officiels de ces élections ont été proclamés par la Commission nationale de […]

Abdoulaye Maïga

Mali: le général Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre

Tony AMETEPE

Le général de division, Abdoulaye Maïga, a été nommé ce jeudi 21 novembre comme Premier ministre de transition. Il remplace ainsi Choguel Maïga, limogé par la junte. La nomination du nouveau Premier ministre a été annoncé par le ministre secrétaire général de la présidence, Alfousseyni Diawara, via un communiqué lu sur la radiotélévision du pays […]