Le deuxième accord onusien en Ethiopie vient d’être trouvé. Dans le nord de l’Ethiopie les besoins humanitaires des populations se font grandissants. Pour favoriser une meilleure assistance des populations, un nouvel accord humanitaire a été trouvé entre le gouvernement d’Addis- Abéba et l’Organisation des Nations Unies (ONU) mercredi dernier.
Bien qu’un accord humanitaire ait été signé depuis le 02 décembre entre ces deux parties, celui-ci n’a pu aboutir au résultat escompté. Il s’est donc soldé par un échec. Car les humanitaires des Nations Unies n’ont pu se rendre que dans certaines zones du Tigré. Ils ont été cantonnés dans les zones sous contrôle gouvernemental.
Accord onusien en Ethiopie pour atténuer la situation inquiétante
Selon Michelle Bachelet, la haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, la situation des civils en Ethiopie est préoccupante. Car les populations sont victimes d’attaques aveugles. Les enlèvements ainsi que des violences sexuelles contre les femmes et filles sont aussi constatés.
Elle fait également état de pillages et de recrutement forcé de Tigréens pour lutter contre leur propre communauté. Ce qui montre à suffisance que le conflit a d’énormes répercussions négatives sur les populations. Alors l’intervention des travailleurs humanitaires en Tigré se fait donc pressante.
Vers un meilleur accès au Tigré suite à un accord onusien en Ethiopie
Alors qu’elle cherchait à accéder au camp de réfugiés érythréens de Shimelba, une équipe humanitaire s’était fait tirer dessus et arrêter par des soldats. Ce qui soulève une nouvelle fois l’inquiétude de la communauté internationale sur la situation des civils.
« Ce deuxième accord onusien en Ethiopie permettra de s’assurer qu’il y a un total accès à l’ensemble du territoire et une pleine capacité à débuter des opérations humanitaires », a déclaré, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres. De plus, les actions humanitaires seront basées sur des besoins réels et sans aucune discrimination possible.
Il a assuré également que les besoins des civils seraient conjointement évalués. Ce qui faciliterait les manœuvres sur le terrain.