Au Burkina Faso, l’attaque de Seytenga continue de susciter de vives émotions dans le pays tout entier. Malgré un changement de régime, les populations civiles tout comme les militaires sont confrontés à la persistante de l’insécurité. Excédés par cette montée anarchique des violences, les burkinabè exigent des actions plus cohérentes voire efficaces.
Notons qu’après l’attaque de Seytenga, le gouvernement a décrété trois jours de deuil national. A travers cette décision, les autorités entendent manifester leur plein soutien au peuple tout entier et surtout aux familles des victimes. Selon le dernier bilan des autorités l’attaque de Seytenga a fait 79 morts.
L’attaque de Seytenga, une tuerie de trop
Pour les populations, l’assaut meurtrier du samedi dernier est assez choquant. Cela témoigne de la virulence des terroristes dans le pays. De plus, les dégâts qu’ils continuent de causer aux innocentes victimes sont assez évocateur. Et depuis lors les attentes des burkinabè à l’égard de ce fléau n’ont point changé. C’est-à-dire trouver des solutions idoines à ce problème.
Malheureusement l’accession du colonel Damiba au pouvoir, qui était censé être une lueur d’espoir ne porte pas encore ces fruits. A croire que les terroristes ont regagné plus de nuisance d’attaque depuis son arrivée. Alors si des solutions encourageantes ne sont pas trouvées au plus vite, plusieurs autres localités pourraient subir le même sort que Seytenga.
C’est justement ce que craint Yaya Boudani. « Maintenant, il vaut mieux régler le problème plutôt que de passer notre temps à faire des deuils nationaux. Il va falloir faire des politiques pour remédier à ces fléaux, sinon on risque de perdre même Ouagadougou un jour », a-t-il laissé entendre.
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Des efforts concertés contre le terrorisme
Pour d’autres citoyens l’attaque de Seytenga, est une alerte sérieuse quant à la nécessité d’union des Burkinabè. Ils estiment que c’est en étant véritablement unis et en agissant de façon concertée que le terrorisme pourrait être poussé hors du pays. Alors il revient une fois encore au peule de prendre en main sa destinée quand le politique a échoué.
« Ces hommes n’ont pas d’avions de guerre, mais arrivent toujours à massacrer. Donc, je me dis que main dans la main, nous pouvons lutter contre ce mal », a clamé un citoyen. Et à un autre d’ajouter, « nous devons nous réunir pour prendre en main le problème du terrorisme, parce qu’apparemment cela dépasse les compétences des politiques ».
« Il faut être patient tout de même. Les situations sécuritaires ne se règlent pas en un coup de baguette magique. Il faut du temps et des actions savamment coordonnées », convie pour sa part Maxime.
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