La Lutte intensive menée par les autorités contre la drogue au Bénin semble tenir ses promesses. En seulement quelques mois, plusieurs cargaisons ont été saisies par les institutions compétentes. La dernière en date est celle relative à la saisie de plus de 780 kg de cocaïne dans un magasin appartenant à un homme d’affaires libanais établi à Cotonou.
Ces dernières années, l’Afrique de l’Ouest s’est imposée comme un espace propice pour le trafic international de drogue et le crime organisé. Et le Bénin n’en est pas épargné. Selon les chiffres des Nations Unies, la cocaïne qui transite dans la région par an s’élève à 1,2 milliards de dollars. Ce qui n’est pas sans conséquences sur les économies déjà fragiles des pays de la sous-région ouest africaine.
Une énième grosse saisie de drogue au Bénin
En matière de lutte contre la drogue au Bénin, les stratégies déployées se sont avérées payantes. A cet effet, 10,5 kg d’héroïne pure passés par l’aéroport de Cotonou le lundi 18 octobre 2021, ont pu être interceptés par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). 15 jours auparavant 2,5 tonnes de cocaïne ont été également dénichés dans un entrepôt de la capitale. Ce qui traduit le renforcement efficace de la drogue au Bénin.
En mai dernier, 145 kg de cocaïne ont aussi été saisis au port dans un conteneur. Cette fois ci, c’est avec une autre belle prise que s’illustre la brigade anti-drogue. Elle a réussi à mettre la main sur une cargaison de plus de 780 kg de cocaïne dans un magasin appartenant à un homme d’affaires libanais. Ce qui indique clairement que les autorités béninoises sont prêtes à tout pour décourager les trafiquants de drogue.
Un homme d’affaires libanais mis en cause
Dans cette nouvelle saisie de drogue au Bénin, l’homme d’affaires, un notable de la communauté libanaise est fortement soupçonné. En attendant les compléments de l’enquête, il a été placé en garde à vue à la brigade anti-drogue.
On lui reproche apparemment d’avoir laissé son entrepôt à la disposition des trafiquants. Les autres suspects sont actuellement en fuite et activement recherchés par la police béninoise. On déplore dans le même temps, une taupe au sein des forces de l’ordre. Ce dernier aurait alerté les suspects qui ont pris leurs jambes à leur cou.
Tout compte fait, il semble que bon nombre de pays ouest africains ont renforcé leurs actions et méthodes en matière de lutte contre la drogue. L’inefficacité qui a régné pendant de longues années laisse place peu à peu des résultats concrets et encourageants.
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Sandrine A