Ahmed Bakayoko est mort. Dans presque tous les pays d’Afrique francophones où l’on retrouve un exécutif bicéphale, le poste de Premier ministre est très convoité. Toutefois, ce poste peut devenir un danger pour leurs locataires qui, finalement ne souhaiteraient plus le briguer. Des faits, qui ne disent pas leurs noms font peur et c’est la Cote d’ivoire qui fournit la plus belle illustration. En moins d’un an, ce pays perd deux premiers ministres en fonction. Véritable tragédie. Le poste de Premier ministre, est-il devenu un véritable poste de la mort ?
Ahmed Bakayoko décédé, véritable tragédie
A en croire les confrères du site d’information Afriquemidi, la réalité des faits est bien indiscutable. En effet, ils révèlent que lorsque l’on analyse le décès, en juillet dernier du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, candidat et dauphin d’ADO à la présidentielle dernière ainsi que celui de son remplaçant, Ahmed Bakayoko, ce 10 mars, le poste de Premier ministre ivoirien serait une source de malheur qui ne dit pas encore son nom.
l’intérimaire de Ahmed Bakayoko aussi évacué?
Au même moment, des rumeurs font état d’une évacuation du présent intérimaire en Europe pour un séjour médical. Dans ces conditions, le démenti de l’honorable N’cho Baudouin, un proche de Patrick Achi, n’a aucun sens selon les confrères Afriquemidi, compte tenu de l’inquiétude et l’hypothèse de la majorité des Ivoiriens qui soupçonnent un empoisonnement, se moquant ainsi de la précision étatique dévoilant le cancer qui a emporté Ahmed Bakayoko. Mais cela ne dégonfle pas le fétichisme qui entoure ce poste auparavant convoité et aujourd’hui craint.
Le Président Alassane Ouattara perd une fois encore un successeur potentiel. Ahmed était un homme de consensus, mais aussi l’ami de tout le monde même au sein de l’opposition.
Source : Afriquemidi
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