L’économie algérienne a subi de plein fouet la crise sanitaire de la pandémie de la Covid-19. Celle ci n’est pas passée inaperçue et a eu d’énormes répercussions sur l’économie algérienne. En ce sens, les revenus générés par la vente du pétrole ont sérieusement baissés et cela n’est pas sans effets.
La force de l’économie algérienne provient de ses hydrocarbures, principalement de son or noir. Alors avec la baisse des cours mondiaux, son économie en a rapidement fait les frais. Surtout que cette dernière n’est pas vraiment diversifiée. Ce qui la rend plus que fragile et dépendante de son environnement externe.
D’énormes pertes pour l’économie algérienne
Pour le compte de l’année 2020, les chiffres ne sont pas des plus encourageants pour les finances algériennes. En effet, les recettes pétrolières ont sérieusement baissé. Selon le ministère de l’énergie cette chute serait estimée à 40 %. Ce qui risque de conduire le pays vers une récession de 5,2%.
En dépit de cette baisse, l’Algérie aurait perdu aussi des sommes colossales en ce qui concerne les recettes fiscales. En vrai, il s’agit d’un manque à gagner énorme de 31% comparativement à 2019 pour le Trésor public algérien. Le pays se retrouve donc en face d’un déficit budgétaire plus élevé.
De lourdes conséquences
Cette situation critique sur le plan financier, les populations l’ont plus que ressentie dans leur quotidien. Beaucoup de ménages ont vu leur revenu chuter drastiquement. Certains ont même été dépourvus de leurs emplois. Ce qui renforce le taux du chômage dans le pays.
Plusieurs entreprises ont-du elles aussi fermés leurs portes. Quoi qu’il en soit le gouvernement algérien reste optimiste quant à l’avenir. Il espère un rapide retour à la stabilité. Il anticipe d’ores et déjà un bond de de 10% pour les ventes de pétrole. De quoi donc rester confiant.