Les autorités dont le premier ministre Firmin Ngrebada se sont rendues au chevet des troupes le weekend dernier à Boali. En effet, la coalition des rebelles continue de semer la terreur au sein des populations en Centrafrique. Ceci explique donc le fait que plusieurs villes du pays soient le théâtre de sérieux affrontements entre les forces centrafricaines et les rebelles.
Il s’agit d’une forte délégation composée du Premier ministre Firmin Ngrebada, accompagné par les ministres de la Défense, de l’Intérieur et celui de la Communication. Objectif, galvaniser les troupes et apporter tout le soutien nécessaire aux troupes. Ceci d’autant plus que les forces centrafricaines doivent se mettre en condition pour empêcher par tous moyens, la prise de la capitale Bangui.
Le Premier ministre Firmin Ngrebada soutient les troupes
Le premier ministre Firmin Ngrebada lors de sa visite à Boali, n’a pas manqué de souligner le travail énorme abattu par les forces de défenses et de sécurité. C’est-à-dire leur ardeur et détermination à défendre l’intégrité du territoire national et surtout à assurer la protection des populations. Il en est de même pour les institutions de la République.
« Boali aujourd’hui est un échantillon du travail que les forces de défenses et de sécurité sont en train d’accomplir sur le terrain avec courage et avec détermination », a déclaré Firmin Ngrebada. Par conséquent tous les moyens seront déployés pour empêcher toute tentative de prise de Bangui.
Le premier ministre Firmin Ngrebada promet par ailleurs que François Bozizé, instigateur de ses troubles sera bientôt arrêté et traduit en justice. Ses alliés seront aussi poursuivis. « On ne cèdera pas un mètre de notre territoire », a fait savoir le premier ministre.
Une situation humanitaire inquiétante
A 450 km au nord-ouest de Bangui, la ville de Bouar a fait l’objet de violents combats et continue à être attaquée par la coalition de rebelles. Alors les populations ont préféré fuir la localité et beaucoup d’autres ont trouvé refuge dans différentes églises de la ville. Face à cette situation les conditions de survie sont extrêmement compliquées pour les populations.
« Ils ne pourront pas tenir longtemps, ils sont obligés de rester, de rester, de rester ici », a indiqué l’évêque de Bouar monseigneur Miroslaw Gucwa. « Les commerces sont en stand-by, les boutiques sont fermées et la route aussi, de Garoua-Boulaï à la capitale en passant par Bouar, est encore bloquée par des hommes armés, il n’y a pas de convoi », avait-il rajouté.
L’aide humanitaire est vivement attendue, car les populations manquent de tout. Aussi, elles ne pourraient tenir longtemps dans ces conditions.
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