Ce lundi 14 décembre, le président ivoirien élu, Alassane Ouattara, réitère son engagement auprès du peuple ivoirien. En effet, il prête serment pour un troisième mandat présidentiel à la tête de la Côte d’Ivoire. Alors, une cérémonie se tient donc au palais présidentiel d’Abidjan.
Pour rappel, le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé le 9 novembre denier les résultats de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Cette dernière a déclaré le président sortant Alassane Ouattara vainqueur du premier tour de la présidentielle du 31 octobre.
Alassane Ouattara a triomphé de ses adversaires avec 94,27% des voix contre 1,99% pour son adversaire Kouadio Konan Bertin. Les autres candidats en lice ont quant à eux boycotté le scrutin. Il s’agit du chef de file de l’opposition Henri Konan Bédié et de Pascal Affi N’Guessan.
Une cérémonie sobre pour le président ivoirien élu
Dans un contexte marqué par la crise sanitaire de la Covid-19, les autorités ivoiriennes ont plutôt opté pour une cérémonie sobre. Alors, 300 personnes sont invitées en tout pour l’occasion. Parmi eux, une dizaine de chefs d’État africains et de nombreux représentants internationaux.
On peut citer entre autres le chef de l’Etat Togolais Faure Gnassingbé, le Congolais Denis Sassou-Nguesso, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, le Béninois Patrice Talon. La France, quant à elle, s’est faite représentée par son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. L’ancien président français Nicolas Sarkozy brille également par sa présence à cette investiture.
Pour cette fois, président ivoirien élu prêtera serment sur la Constitution. Par la suite, il se verra remettre le « Grand collier de l’ordre » par la Grande chancelière de l’Ordre national. Ensuite il prononcera une adresse solennelle. Et cela se terminera par les honneurs militaires sur l’esplanade du palais.
Un contexte politique encore tendu
La réélection d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat est vivement contestée par les membres de l’opposition. Ceux-ci refusent de reconnaitre la victoire du président sortant. Alors le pays a subi de vives tensions politiques entre arrestations d’opposants, mise en place d’un Conseil National de Transition (CNT).
Mais les démarches de l’opposition se sont avérées infructueuses. Alors pour tenter de trouver une issue à cette énième crise post-électorale, un début de dialogue a eu lieu entre Alassane Ouattara, président ivoirien élu, et le leader du PDCI, Henri Konan Bédié. Mais depuis le 11 novembre, le processus n’a point évolué entre les deux antagonistes.
La dernière sortie de l’opposition invitant à un dialogue inclusif n’a pas reçu l’assentiment espéré. L’investiture du président ivoirien élu semble sonner l’échec de l’opposition ivoirienne.
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