Alassane Ouattara a reçu son challenger lors de l’élection du 31 octobre dernier, Kouadio Konan Bertin dit KKB. Après son tête à tête avec son principal rival Henri Konan Bédié, le président réélu Alassane Ouattara pose un nouveau geste fort. . La rencontre a eu lieu au palais de la présidence de la République ce jeudi 12 novembre 2020.
Le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB a obtenu 1,99 % des suffrages. Il a devancé naturellement les deux autres candidats qui ont choisi de boycotter le scrutin. Il s’agit du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Henri Konan Bédié et de Pascal Affi N’Guessan du FPI.
Une démarche de sage
A l’issue de sa rencontre avec Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertina tenu à rappeler aux ivoiriens ce qu’est véritablement la politique. « La politique est un art qui s’exerce avec élégance. C’est aussi un jeu et il n’y a pas de jeu au monde qui se solde par deux vainqueurs », avait-il laissé savoir.
De plus, « la démocratie ou la politique, ce n’est pas la guerre ». Et c’est cela que KKB voudrait que la génération actuelle et celle avenir comprennent à tout jamais. Car un match de football oppose toujours deux équipes, mais à la fin des 90 ou 120 minutes forcément, c’est une seule qui gagne.
Pour Kouadio Konan Bertin, cette audience a servi à faire un bilan de l’élection passée. « Nous nous retrouvons pour tirer les leçons de ce scrutin », avait-il déclaré à sa sortie. Par ailleurs, il estime avoir été très touché par le message d’appel au dialogue du président ivoirien réélu Alassane Ouattara.
Le temps de la paix selon Kouadio Konan Bertin dit KKB
« Il y a un temps pour la belligérance. Il y a un temps pour la bataille. Il y a un temps pour aller à la paix », a indiqué KKB. Alors pour lui, les signes envoyés par le temps actuel sont ceux de la paix. Par conséquent, l’homme politique avisé doit pouvoir décoder ces signes.
« Je sens et je pense que le temps de la paix a sonné », a insisté KKB. De ce fait, les ivoiriens doivent délaisser toutes les manœuvres qui menacent la stabilité du pays. Ils doivent donc privilégier désormais la paix et la concorde en s’inscrivant dans la politique de dialogue du chef de l’Etat.
« Et si le premier responsable de la nation lui-même est disposé à y aller, il faut que tous nous lui emboitons le pas », a exhorté KKB. Car c’est seulement en se mettant ensemble que l’avenir de la Côte d’Ivoire pourrait se bâtir aisément.
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