À l’approche de la fin du mandat du président sénégalais Macky Sall, la question de savoir qui assumera la direction est devenue un point focal de discorde. La quête d’un dauphin a même entraîné des débats houleux et des altercations physiques dans les rangs du parti présidentiel, l’Alliance pour la République (APR).
Ces luttes de pouvoir reflètent non seulement la nature à enjeux élevés de la succession de Macky Sall dans le pays, mais soulignent également les visions et les ambitions divergentes des personnalités politiques clés en lice pour le poste convoité. Les implications de cette sélection résonnent non seulement au sein du parti mais aussi à travers le pays. Car elle a le potentiel de façonner la trajectoire future et le paysage politique du Sénégal.
La succession de Macky Sall, une épreuve difficile pour l’APR
Qui sera le candidat qui représentera le parti au pouvoir à l’élection présidentielle sénégalaise, prévue en février 2024 ? C’est la grande question qui occupe l’esprit des militants de l’APR. En effet, depuis son annonce officielle 3 juillet 2023 qu’il ne briguerait pas de troisième mandat, la succession de Macky Sall a ouvert la voie des conflits internes et des rivalités intenses au sein de la majorité au pouvoir.
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Pour preuve, la dernière assemblée générale organisée au siège du parti le mardi 18 juillet 2023, a tourné au vinaigre avec des affrontements entre les partisans du Premier ministre, Amadou Ba, et de l’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. « Les altercations et jalousies entre militants sont fréquentes dans les réunions politiques », a fait savoir un député du parti.
En dépit de ses rivalités liées à la succession de Macky Sall, l’attente réelle est celle de sa décision. Car il a reçu carte blanche du parti pour choisir son digne successeur.
Tony A.