Le vote en Centrafrique pour le compte du second tour des elections législatives s’est déroulé en toute quiétude. Les citoyens se sont rendus aux urnes ce dimanche 14 mars 2021, sans soucis majeurs. Cette fois, les centrafricains ont eu l’immense opportunité d’accomplir leur devoir de citoyen dans le calme.
Ceci grâce à l’accompagnement de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (Minusca). Cette unité onusienne s’est investi sur le plan sécuritaire.
L’ANE se prononce sur le vote en Centrafrique
En Centrafrique, l’Autorité Nationale des Elections (ANE) est l’institution en charge de l’organisation des consultations électorales. Selon l’ANE, ce nouveau vote en Centrafrique a été organisé pour combler les défaillances survenues lors du premier tour des législatives, le 27 décembre dernier.
Le scrutin avait été émaillé par autant de perturbations crées par la coalition des groupes rebelles. Par conséquent, plusieurs zones du pays n’ont pu voter comme il se devait. Contrairement au premier tour, les choses se sont déroulées normalement en dépit de l’ouverture tardive des bureaux de vote.
Même si l’affluence était moyenne, plusieurs citoyens ont enfin pu manifester leur volonté dans les urnes en choisissant leur candidat. Parmi ces électeurs, la gente féminine a pu se faire entendre. « Nous n’avons pas noté d’incidents majeurs », a fait savoir l’abbé Frederic Nakombo, coordonnateur du réseau Arc-en-ciel. Et de rajouter « les observateurs qui sont sur le terrain nous confirment qu’il y a de l’engouement et que la participation est active du côté des électrices et des électeurs ».
Vote en Centrafrique, aucun incident sur le plan sécuritaire
Au plan sécuritaire, il n’y a pas eu d’incidents marquant à ce vote en Centrafrique. Mais les rebelles ont tout de même tenté de perturber d’une manière ou d’une autre le scrutin. « Ils ont essayé également, par des actions par-ci, par-là, d’apeurer les populations, de semer la panique », a affirmé Mankeur Ndiaye, représentant du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique.
Malheureusement les fauteurs de troubles se sont heurtés au dispositif sécuritaire installé par la Minusca qui a mobilisé l’ensemble de ses forces y compris ses réserves sur le terrain. « Nous, nous sommes en train de faire le maximum pour que dans certaines zones, le vote se déroule », a précisé Mankeur Ndiaye.