Afin de permettre aux investisseurs internationaux de mieux comprendre et d’identifier les opportunités d’investissements en Afrique, les responsables de la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine), ne manquent pas d’initiatives. C’est d’ailleurs la noble intention qui justifie la présence de Wamkele Mene, secrétaire général de Zlecaf au Forum économique mondial de Davos.
A Davos, Wamkele Mene n’a pas manqué de souligner les bénéfices potentiels que les investisseurs peuvent tirer du marché de la Zlecaf. Il a aussi présenté le rapport sur la Zlecaf réalisé en collaboration avec le Forum économique mondial.
La Zlecaf, une mine d’opportunités
Que ce soit pour les africains eux-mêmes, ou pour les investisseurs étrangers, la Zlecaf regorge d’immenses d’opportunités. Ceci d’autant plus que le continent africain s’impose naturellement comme ce marché de niche où ils peuvent investir et mettre en place des chaînes de valeurs alternatives pour leurs investissements, leurs produits, mais aussi pour leurs services.
« Je pense que nous avons une opportunité vraiment unique en tant que continent africain. Nous avons donc essayé tout au long de la semaine de nous présenter comme ce marché alternatif, ce lieu où ils peuvent mettre en place de nouvelles chaînes de valeur », a expliqué Wamkele Mene.
De plus le lancement en octobre dernier de l’initiative de produits guidés (GTI), et qui a rencontré un vif succès, démontre de la réalité la Zlecaf.
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Un pas de géant
Pour Wamkele Mene, le fait que le commerce préférentiel entre les régions du continent soit aujourd’hui possible grâce à la Zlecaf est à féliciter. Elle a permis pour la première fois de voir des produits d’Afrique du Nord, en l’occurrence des climatiseurs fabriqués en Égypte, être exportés vers le Ghana. Vers l’Afrique de l’Ouest a été acheminé du thé kényan, une production agricole avec une valeur ajoutée.
« Cela ne s’était jamais produit auparavant en Afrique. On faisait toujours du commerce avec l’Europe et parfois, on commerçait avec l’Europe pour commercer entre nous. Donc, nous avons fait un pas de géant en démantelant cet ancien modèle de commerce et cet ancien modèle d’économie africaine qui par nature était colonial », a précisé Wamkele Mene.
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