Interpol a révélé ce mercredi 26 novembre le résultat d’une opération de répression de la cybercriminalité. L’opération menée par l’organisation internationale de police criminelle en collaboration avec l’agence de police de l’Union africaine, Afripol a duré deux mois et s’est déroulée dans 19 pays africains.
1 006 suspects ont été arrêtés sur le continent. « De l’escroquerie au marketing multiniveau à la fraude à la carte de crédit à l’échelle industrielle, le volume croissant et la sophistication des attaques cybercriminelles sont très préoccupants », a indiqué le secrétaire général d’Interpol, Valdecy Urquiza.
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35 000 victimes identifiées par Interpol
L’opération baptisée Serengeti a révélé des cas liés à près de 193 millions de dollars de pertes financières dans le monde entier. Elle a ciblé les réseaux et criminels à l’origine de logiciels de rançons, de compromissions de courriels, d’extorsion numérique et d’escroqueries en ligne. Plus de 35 000 victimes ont été identifiées en Afrique et en Europe.
« Grâce à Serengeti, Afripol a considérablement renforcé son soutien à l’application de la loi dans les États membres de l’Union africaine », a précisé le directeur exécutif d’Afripol, Jalel Chelba.