Au Sénégal, les activités portuaires et logistiques sont en hausse. Ce qui constitue une grande aubaine pour plusieurs jeunes qui se ruent vers les métiers portuaires et ceux de la logistique. Ainsi le Centre de formation aux métiers portuaires et de la logistique (CFMPL) se positionne comme la plus réputée.
Ledit centre créée, il y a plus de 10 ans, bénéficie de l’appui de l’État sénégalais, de l’Agence française de développement (L’AFD). Le soutien des entreprises privées n’est pas du reste. L’essor au Sénégal, des métiers de la logistique et des métiers portuaires découlent également de la construction du port en eaux profondes de Ndayane. Lancé, depuis le lundi 3 janvier, la première phase du projet, est mis en œuvre par l’opérateur émirati Dubaï Port World, et estimée à plus de 840 millions de dollars. Le projet a pour but principal de désengorger le port de Dakar.
Les métiers portuaires, un secteur en plein essor
Selon plusieurs jeunes interrogés, les métiers portuaires représentent l’avenir. Car c’est là que se retrouvent les opportunités actuelles d’emplois. Alors il est de bon ton de se préparer à justement les saisir. Et cela passe nécessairement par des formations adéquates. C’est ce qu’explique Yatma Dieng.
« Au niveau du port, c’est une filière d’avenir, car le pays investit sur un nouveau port à Ndayane sur la Petite Côte. Il permettra à beaucoup de jeunes d’intégrer les métiers portuaires », a-t-il indiqué. Concrètement, il s’agit d’apprendre les métiers qui permettent de gérer, par exemple, le chargement d’un navire.
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Un personnel hautement compétent
Pour mieux répondre aux besoins du marché, le centre propose des formations continues. Certaines s’étendent sur quelques mois, et d’autres sur deux ans. Les spécialités varient entre technicien en manutention, en organisation de transport international, ou en exploitation portuaire. Les futurs conducteurs de camions ou de grues y trouvent également leur compte.
« Nos interlocuteurs, nos clients, ce sont les entreprises. Ce sont elles qui prennent les jeunes en stage et qui les recrutent, qui achètent la formation continue. C’est un partenariat gagnant-gagnant, car les entreprises bénéficient ainsi de personnel compétent », a mentionné la directrice du CFMPL, Awa Ndiaye Sagna. D’après elle, les métiers portuaires engendrent aujourd’hui un taux d’insertion professionnelle est d’environ 80%.
A cet effet, pour mieux répondre à toutes les demandes de formations, des projets d’extension sont en cours.
Sandrine A