Tout comme lors des récentes éditions, la participation des pays africains aux Jeux Olympiques de Tokyo 2021 convainc peu. Les performances, qu’importe les disciplines, ne comblent pas encore les attentes. A croire que, l’histoire continue de s’écrire de la mauvaise des façons pour le continent noir.
Pour l’heure, les différentes délégations africaines tentent, tant bien que mal de ressortir le meilleur d’elles. Toutefois, les contre-performances des athlètes africains s’enchainent. Les pays africains pourraient-ils rattraper un jour le grand écart existant entre eux et certaines nations extrêmement récompensées ? Le rêve reste permis et accessible mais les efforts pour le concrétiser sont énormes à fournir.
Un début timide aux Jeux Olympiques de Tokyo 2021
Comparativement aux JO de 2016 au Brésil où les pays africains ont fait un grand bond en avant avec 45 médailles, au Japon, l’horizon est peu prometteur. Les Jeux Olympiques de Tokyo 2021 enregistrent à l’heure actuelle seulement deux premières médailles remportées par l’Afrique du Sud. Il en est de même pour l’Egypte avec deux médailles de bronze et une pour la Côte d’ivoire.
Ce qui n’est pas très reluisant quand les pays comme la Chine, le Japon et les Etats-Unis se positionnent en tête du classement des médailles de ces Jeux Olympiques de Tokyo 2021. La Chine comptabilise à elle seule, 15 médailles d’or, 7 en argent et 9 en bronze. Le Japon le challenge avec en tout 25 médailles. Les Américains, quant à eux, s’en sortent avec 38 médailles.
Ironie du sort, 14 sportifs africains sont exclus de cette prestigieuse compétition. Ils ont été éclaboussés dans la foulée par des actes de non-respect des règles antidopage. Une humiliation de plus qui vient ternir l’image de l’Afrique et l’esprit de ses Jeux Olympiques de Tokyo 2021.
Des préparations hasardeuses
A y voir plus clair, les résultats médiocres et microscopiques réalisés par les représentants africains seraient dus à plusieurs défaillances. Celles-ci trouvent leurs sources dans la mauvaise préparation physique, mentale et technique des équipes ou athlètes. Ces derniers s’y prennent généralement à la dernière minute, à quelques encablures de l’échéance proprement dite.
On note, aussi, un manque d’appui financier ou logistique selon les disciplines. Ce qui constitue un sérieux handicap pour ces athlètes africains. Les fédérations sont, également, minées par des conflits qui empêchent tout bon fonctionnement. Les mauvaises politiques déployées par les gouvernements concernés, y jouent un rôle déterminant. Malheureusement, ce sont les athlètes qui en paient le prix fort.
Cette nette différence dans la préparation n’est pas du tout perceptible auprès des africains naturalisés et concourant pour d’autres pays. Il est aisément remarquable que ces derniers accomplissent des records impressionnants. Ce qui témoigne à juste titre de la différence des conditions de préparation à ces jeux olympiques. En illustration, Clarisse Agbegnenou, qui a offert à la France sa 2ème médaille d’or dans ces Jeux Olympiques de Tokyo 2021 et qui fait par ricochet la fierté du Togo.
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