La violence des affrontements entre forces armées centrafricaines et groupes rebelles ont poussé plusieurs citoyens à fuir leurs localités. Plusieurs déplacés centrafricains ont donc trouvé refuge à l’étranger et d’autres en brousse. Mais vu l’ampleur des dégâts et la psychose qui règne actuellement beaucoup préfèrent ne plus retourner dans leur communauté de base.
Pire encore la situation humanitaire des déplacés centrafricains est désastreuse. Les rebelles regroupés en coalition CPC asphyxient tant bien que mal la capitale Bangui. Celle-ci est privée d’approvisionnement, ce qui ne facilite pas le travail des humanitaires. Alors les déplacés centrafricains manquent de tout. Mais l’envie de rester à l’abri des violences est plus que grande.
Situation critique des déplacés centrafricains mais un retour non envisagé
S’agissant de leur retour, les déplacés centrafricains ignorent comment faire pour subsister après avoir tout perdu. Difficile pour eux de se reconstruire facilement. Tout est parti en fumée. « Tout est cassé dans le village, les toits, les portes des maisons, j’ai trop peur d’y retourner », a confié Anne, une refugié.
« Sur le village qui a été attaqué, il n’y a plus personne, tout est cassé. Là-bas, c’est tellement horrible. Il y a des obus qui sont tombés et qui n’ont pas éclaté. Les gens ont peur de revenir là-bas », a confirmé Honoré Bassangou, coordonnateur du site de déplacés. Le gouvernement de Faustin Touadéra pour sa part affirme s’activer pour un rapide retour à la normal.
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