Le Processus électoral en Centrafrique demande une autre réflexion. Ainsi, l’organisation d’un second tour des législatives dans 61 circonscriptions suscite inquiétude. Ceci tient du fait que de nombreux centrafricains ont été empêchés de voter au premier tour par la coalition des groupes rebelles. En gros un processus électoral perturbé.
Les législatives en Centrafrique ont eu lieu le dimanche 27 décembre en même temps que la présidentielle. Selon les résultats rendus publics le mardi 5 janvier, vingt-et-un candidats sont élus au premier tour. Toutefois, certaines circonscriptions n’ont pu voter en raison de l’insécurité ou de la destruction du matériel électoral.
Processus électoral en Centrafrique, un recul démocratique
« Malheureusement, des gens se sont organisés pour empêcher que ces élections se tiennent », a déploré Jean-Symphorien Mapenzi, élu de la majorité. Pour lui, il serait utile et primordial que le processus soit mené jusqu’au bout. Ceci en dépit des entraves sécuritaires constatées ces derniers jours.
« Si on ne tient pas ces élections, c’est un recul démocratique », avait-il indiqué. Alors, il faudrait consolider ces acquis démocratiques. C’est-à-dire qu’il faut tenir compte de ces résultats quoiqu’il y ait un nombre faible d’électeurs qui se sont exprimés.
Un soupçon d’optimisme
Face aux enjeux sécuritaires dans le pays et pour la bonne tenue du prochain scrutin, le vice-président de l’Assemblée nationale reste optimiste. Il se montre rassurant et espère bien que le processus électoral en Centrafrique puissent tenir dans les délais impartis.
« Au niveau de l’Assemblée, il n’y a pas d’inquiétude », a laissé entendre Jean-Symphorien Mapenzi. Et de poursuivre « du moment que notre mandat court jusqu’au 2 mai, donc on attend que le deuxième tour se fasse et les circonscriptions qui n’ont pas pu voter fassent leurs élections avant de voir ».
Quoi qu’il en soit en cas de non tenue de ce second tour, la décision finale appartiendra à la cour constitutionnelle.
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