À une dizaine de jours du double scrutin au Niger, les différents candidats s’activent pour séduire l’électorat. Il en est de même pour Seini Oumarou, candidat du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD). Il estime être le candidat idéal pour inverser la tendance.
Pour ce premier tour de la présidentielle du 27 décembre prochain, trente candidats sont en lice pour le fauteuil de président. En ce qui concerne les législatifs, 359 candidats se disputent les 171 sièges de députés. Le second tour éventuel du scrutin est attendu pour le 20 février 2021. Environ 7.400.000 électeurs sont enregistrés sur le fichier électoral de biométrique la CENI.
L’insécurité, une priorité du MNSD
Pour Seini Oumarou, bien que divers défis freinent le développement du Niger, l’insécurité est la plus grande préoccupation des Nigériens. Car, ces dernières années la sécurité des citoyens s’est beaucoup dégradée dans le pays.
« L’insécurité est devenue un problème planétaire. Ce n’est pas quelque chose que le Niger, quel que soit celui qui sera à la tête du pays, pourra régler tout seul, il sera forcément obligé de voir autour de lui », a laissé savoir le candidat.
Outre cela, les actions déjà mises en place par les autorités nigériennes doivent être renforcées. « En tout cas dans le programme du MNSD, nous avons prévu beaucoup de choses pour consolider ce qui a été fait. Et surtout aussi adopter d’autres stratégies qui puissent permettre aux Nigériens de vivre dans la quiétude et dans la paix », a déclaré Seini Oumarou.
Une réputation entachée
S’agissant de la mauvaise presse qui entoure le MNSD, Seini Oumarou se montre plutôt confiant. D’après lui, le passé n’a plus sa raison d’être dans le présent. La campagne pour un troisième mandat du président Tandja en 2010, ne doit plus être un handicap. Alors le cap est lancé plutôt sur l’avenir.
« Nous assumons entièrement tout ce qui s’est passé et aujourd’hui avec le recul, beaucoup de Nigériens regrettent encore la période pendant laquelle le MNSD a dirigé le Niger pendant 10 ans », avait-il confié. Et de rajouter « ce qui s’est passé en 2010, nous l’avons laissé derrière nous, ça fait déjà un moment ».
Lire aussi : NIGER/TERRORISME : LA LOCALITÉ DE TOUMOUR CHÂTIÉE PAR BOKO HARAM